CH-3007 BERN
TEL: 031 558 35 90
INFO [at] BERNFILM [dot] CH
C'est dans son pigeonnier austère, lumineux situé au hameau du Grès dans le sud-ouest de la France que l’écrivain Georges Borgeaud nous invite à partager ses souvenirs, ses amitiés, avec les plus grands peintres et écrivains du 20ème siècle. Avec son amour des choses simples et son sens de l'observation, il nous invite surtout à entrer dans son oeuvre.
De l’aube au crépuscule, du puits au ciel, du Préau (1952) au Soleil sur Aubiac (1986), le film de Dominique de Rivaz suit la trajectoire d’une journée et d’une vie. Cinquante minutes de bonheur. Isabelle Martin, Samedi Littéraire du Journal de Genève
Cet accord entre un homme, une œuvre et un film qui les met en scène atteint une perfection presque enjouée avec le portrait de Georges Borgeaud (entretien : Frédéric Wandelère ; réalisation Dominique de Rivaz), film qui est à l’image de l’œuvre, d’une sensualité parfaite parce que intime et jamais provocante. Les plans, la lumière du film sont d’une qualité exceptionnelle, proches des tableaux de Georges de La Tour, que la vivacité et la gourmandise de Borgeaud animent avec humour et tendresse. De ce film, le spectateur conserve le sentiment d’avoir été invité à la rencontre d’œuvres littéraires et cinématographiques pleinement accordées à leurs sujets et à leurs moyens d’expression ; rien n’est imposé, tout est offert : c’est une belle leçon, retenue. Adrien Pasquali, 13 Etoiles
Durant cinquante minutes, la cinéaste, avec la complicité de Frédéric Wandelère (poète et professeur), elle nous convie à un entretien raffiné et bonhomme avec l’écrivain d’origine valaisanne, à l’adolescence vaudoise, installé à Paris dès après la Deuxième Guerre : Georges Borgeaud. La réalisatrice compose élégamment avec les balises obligées du film-portrait. Le film permet de transmettre la chaleureuse simplicité de Georges Borgeaud. L’usage du lieu n’est pas étranger à cet équilibre, les images du pigeonnier, des pierres, des lichens, font ricocher les mots et les idées. La photographie de Patrice Cologne dégage la juste sensualité qui les décolle d’un simple décor.
Claude Champion, Le Temps